Comment ça se passe ?

 

mes-grands-parents-mes-parents-et-moiIl n’est pas indispensable d’avoir déjà constitué un arbre généalogique pour commencer un travail sur le transgénérationnel. Vous venez avec ce que vous savez et, tout aussi important, avec ce que vous ne savez pas. Les défauts de transmission peuvent en dire parfois aussi long qu’une connaissance détaillée de l’histoire familiale. Plus tard, au cours du processus, si vous en avez le désir, vous partirez à la recherche de documents tels que des actes de naissance, de mariage ou de décès, qui vous apprendront beaucoup. Vous ressentirez peut-être le besoin d’aller interroger certains membres de votre famille, des très proches mais aussi des plus lointains dont vous n’imaginez pas encore tout ce qu’ils pourraient avoir à vous révéler. 

La psychogénéalogie vous apprend à poser la bonne question, à la bonne personne, au juste moment. 

Pour remonter le temps et les générations, la psychogénéalogie utilise un certain nombre d’outils, tous destinés à favoriser les prises de conscience :

La parole : vous racontez vos souvenirs d’enfance, présentez les divers personnages de votre famille, vous réfléchissez à haute voix sur les problématiques familiales. La parole vous permet de faire des liens, et de traduire en mots ce qui émerge de votre inconscient au travers de vos dessins, de vos rêves éveillés ou des représentations familiales que vous serez amené à mettre en scène.

Le génosociogramme : C’est l’outil essentiel, le document sur lequel votre travail s’appuie. Il s’agit de l’arbre généalogique de votre famille, enrichi des événements majeurs qui marquent l’histoire de chaque personnage. Idéalement, le génosociogramme contient les dates de naissance, de mariage et de décès ; les prénoms, y compris les 2ème et 3ème ; les grandes étapes de vie : maladies, déménagements, séparations, héritages, et tout évènement marquant (heureux ou tragique).

Le génosociogramme est une sorte de cartographie de vos lignées paternelle et maternelle. Grâce à lui, nous observons les répétitions, les syndromes d’anniversaire, les personnages reliés entre eux avec parfois plusieurs générations de distance…

Cette représentation graphique du corps familial, réalisée lors des premières séances, sert de support tout au long du travail. Il évolue au fur et à mesure de vos découvertes sur votre famille.

Le rêve éveillé : plongé dans un état de profonde relaxation, vous laissez votre imaginaire suivre le chemin que je vous propose. Des images et des scénarios surgissent, qui peuvent vous éclairer sur certains non-dits familiaux enfouis dans votre inconscient, ou poser des images sur vos représentations familiales intérieures.

Le dessin : après un rêve éveillé, je vous propose souvent de mettre en image ce que vous avez visualisé. Peu importe la qualité graphique du dessin, nous entrons dans l’univers du symbolique. Au contraire, moins vous « savez » dessiner, mieux votre inconscient s’exprime. L’analyse de ces dessins permet des prises de conscience importantes.

La « gestalt transgénérationnelle » : vous mettez en scène votre configuration familiale dans l’espace du cabinet, au moyen d’objets ou de figurines. Nous travaillons ensuite sur les images obtenues et la place de chacun.

Les photos : observer les photos de famille dans le cadre du travail transgénérationnel peut vous amener à voir autrement certains personnages et les liens qui les unissent entre eux.

Le photo-langage : vous choisissez parmi des centaines d’images (cartes postales anciennes ou contemporaines, photos, dessins, scènes de films, paysages, personnages historiques ou fictifs, reproductions de tableaux, affiches…) celles qui vous parlent le plus en fonction des thèmes abordés. Ces représentations symboliques deviennent le support de nombreuses prises de conscience.

Ces outils ne sont que quelques exemples du type de travail qui s’effectue lors de séances de psychogénéalogie. Ils peuvent être utilisés, ou pas, en fonction de vos besoins et de votre problématique. Le seul qui soit systématiquement travaillé et approfondi est le génosociogramme.

Qui suis-je ?

 

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Je suis une psychanalyste « intégrative ». Le mot paraît barbare, la pratique ne l’est pas. Il s’agit d’articuler, d' »intégrer », différentes approches pour prendre en compte, tout ensemble, corps, émotions, pensée et inconscient. Et du même coup, sortir des chapelles idéologiques. Question de bon sens, finalement.

La psychanalyse intégrative prend donc des formes bien différentes selon la personnalité du praticien. En ce qui me concerne, je me fonde surtout sur la psychothérapie par la parole, avec une grande attention portée au corps, tout aussi « parlant ». Je m’appuie sur les théories de la psychanalyse (inconscient, transfert…) autant que sur les principes de la psychologie humaniste (l’ « ici et maintenant », la non directivité des entretiens, la relation du corps et des émotions…). Le divan n’est donc pas un passage obligé.

Je me réfère au code déontologique de la SFPI (Société française de psychanalyse intégrative) qui inclut, entre autres, le respect de la personne et de sa liberté de pensée, l’interdit d’abus de pouvoir et d’influence, et la clarté des informations sur la durée, la fréquence et le tarif des séances. Il soumet le praticien à une stricte confidentialité.

J’ai été formée à la NFL, école de « psychanalyse intégrative » qui, comme le nom de cette discipline l’indique, refuse toute approche dogmatique et « intègre » différents courants, comme la bioénergie, la gestalt, l’analyse transactionnelle…

Je suis également formée à la psychogénéalogie, c’est à dire l’étude de l’arbre généalogique pour aborder et traiter des problématiques autant familiales que personnelles. Il s’agit d’un outil puissant, que j’utilise en consultation spécifique, ou que j’intègre au besoin dans une psychothérapie analytique.

Passionnée par Irvin Yalom, Donald Winnicott, Alice Miller, Karl Gustav Jung, Sigmund Freud, et encore quelques autres, je m’applique à ne suivre aucune théorie en particulier pour m’adapter aux besoins uniques de chaque patient, convaincue que, comme l’affirme Yalom, « c’est la relation qui soigne », et non pas les principes qui la sous-tendent.

                                                                                                   
Membre de la SFPI 
Membre de l’APG (Association des professionnels de Généapsy)
                                                                                                   

 

FORMATION 
-NFL (Psychanalyse intégrative)
http://www.nflpsy.fr/accueil1/index.html
-Généapsy (psychogénéalogie)
http://www.geneapsy.com/
-Séminaires psychanalytiques de Paris (Juan David Nasio)
-Université Paris 8 (psychologie)
-Université Lyon 2 (psychologie, cycle FPP) 

 

Ma formation est aussi faite d’un travail analytique personnel approfondi, indispensable à la fonction de psychanalyste. Une expérience intime, aussi capitale que l’apprentissage des concepts théoriques et de la technique.