« Y a-t-il un seul enfant au monde qui ne se conforme pas aux besoins des parents pour être aimé et ne pas être abandonné ? »
« S’adapter, est-ce que cela signifie s’adapter au désir conscient ou inconscient des parents ? Une mère peut avoir le sentiment que l’enfant ne répond pas à son désir conscient. Ce n’est pas pour autant qu’il ne répond pas à son besoin inconscient. »
Le Café Psy : « Le bébé n’a pas d’autre choix que celui de s’adapter, mais c’est une question de curseur. Face à des parents qui transmettent trop leurs besoins aux enfants, la psychanalyste Alice Miller développe le concept du « témoin lucide » : un membre de l’entourage – grand-mère, oncle, ami de la famille – qui apporte à l’enfant le regard inconditionnel dont il a besoin. La mère n’est pas l’unique référent de l’enfant. » Lire la suite →
Rien de plus dépendant qu’un nourrisson. Alimentation, propreté, développement de sa santé, de son intelligence, de sa vie émotionnelle, et surtout découverte du monde et de lui-même, il n’a d’autre choix que de s’abandonner en confiance à ceux qui s’occupent de lui. Et pour s’épanouir, l’enfant a besoin d’être aimé. Inconditionnellement. Lire la suite →
Compte tenu du sujet, il nous a semblé important de préciser par un « H » lorsque c’est un homme qui prend la parole.
Qu’est-ce qu’une « bonne mère » ?
« Le premier critère pour être une bonne mère, c’est de savoir ce qui est bon pour l’enfant. »
« J’ai 46 ans, je ne suis pas mère. J’ai avorté trois fois. Je me suis dit que j’aurais été une mauvaise mère, je ne m’en suis sentie capable qu’à 40 ans, trop tard. »
H : « On parle toujours de la mère nourricière. Dans les années 60, les médecins professaient qu’il ne fallait pas trop nourrir les bébés. Ma mère m’a raconté que, petit, je hurlais tout le temps. Je crois que j’étais simplement affamé. Historiquement, nous sommes la seule génération d’enfants affamés. Ma mère est-elle coupable ? Non. Elle était pédiatre, elle s’est soumise aux injonctions de la médecine. » Lire la suite →
« Serai-je une ‘bonne mère’ ? » Doutes, peur, inquiétude… dès l’annonce d’une grossesse, la joie se teinte d’un nuage d’anxiété, pouvant aller jusqu’à l’angoisse. Une ombre qui étreint les mères tout au long de la gestation puis, au fil des jours, au côté de leur enfant. Lire la suite →
Jeudi dernier a eu lieu le lancement du Café Psy. Voici la présentation du premier thème, autour duquel les échanges ont été riches, sincères et de qualité.
A l’approche des fêtes, nous entendons nos patients, nos amis, nos collègues se plaindre des fêtes à venir. Il semble régner un climat contrasté entre la tentation – et l’injonction – de la réjouissance, et la survenue d’une certaine souffrance, ou à tout le moins des signes, des mots et des expressions qui s’apparentent à la souffrance.Lire la suite →
Un jeudi par mois, j’anime Le Café Psy au restaurant La Bocata dans le neuvième arrondissement.
Retrouvez les compte-rendus du Café Psy surle blog, et les informations pour les soirées à venir sur notre sitelecafepsy.org et sur Facebook
Ni conférence, ni groupe de thérapie, Le Café Psy est un lieu d’échanges autour de la psychanalyse et de la psychothérapie.
Chaque soirée est consacrée à un thème spécifique qui permet aux participants de partager leurs pensées, leurs questions, leur vécu et leurs expériences avec le groupe et les animatrices.
Pour des débats fluides et riches, nous vous inviterons à :
• Utiliser le « je » plutôt que le « on » ou le « tu » • Vous mettre à l’écoute, tant de vous-même que d’autrui, sans jugement • Respecter la parole de l’autre sans l’interrompre • Prendre la responsabilité de votre expression comme de votre silence • Veiller à la confidentialité des propos de chacun.
Entrée libre. Vous pourrez dîner ou boire un verre.
Même si elle n’est pas obligatoire, une consommation est la bienvenue pour remercier Eusebio qui nous accueille.