Le Café psy du 07.12.17
Je commencerai par cette citation du psychanalyste Paul-Claude Racamier : il « n’y a rien à attendre de la fréquentation des pervers narcissiques, on peut seulement espérer s’en sortir indemne. » Lire la suite
Je commencerai par cette citation du psychanalyste Paul-Claude Racamier : il « n’y a rien à attendre de la fréquentation des pervers narcissiques, on peut seulement espérer s’en sortir indemne. » Lire la suite
C’est un thème un peu inhabituel que nous abordons aujourd’hui. Et pourtant, il y a une vraie dimension psychique dans les débats qui nous agitent à l’approche des Présidentielles. Cette élection-ci, plus qu’aucune autre dans la cinquième République, nous confronte à la question de nos valeurs. Lire la suite
Saint Augustin l’affirmait déjà au 4ème siècle : « Il est honteux d’être sans honte. » La honte est profondément humaine, peu d’entre nous y échappent, et parmi ceux-là, par exemple, les pervers narcissiques. Ce qui les caractérisent ? L’absence de l’autre en tant que sujet vivant et pensant. Or la prise en compte de l’autre, de son regard sur nous, est justement constitutive de la honte. Lire la suite
« Il m’arrive d’avoir la haine de moi-même. »
« Je n’ai pas de haine pour mes parents, mes amis, mes collègues, mais il m’arrive d’éprouver une joie mauvaise à me dévaloriser. Dans ces moments là, soit on n’aime pas ce qu’on fait, soit on n’aime pas ce qu’on est. »
« L’interdit de la haine existe en chacun de nous. Il est plus facile de se haïr soi-même que de haïr l’autre » Lire la suite
« Le premier critère pour être une bonne mère, c’est de savoir ce qui est bon pour l’enfant. »
« J’ai 46 ans, je ne suis pas mère. J’ai avorté trois fois. Je me suis dit que j’aurais été une mauvaise mère, je ne m’en suis sentie capable qu’à 40 ans, trop tard. »
H : « On parle toujours de la mère nourricière. Dans les années 60, les médecins professaient qu’il ne fallait pas trop nourrir les bébés. Ma mère m’a raconté que, petit, je hurlais tout le temps. Je crois que j’étais simplement affamé. Historiquement, nous sommes la seule génération d’enfants affamés. Ma mère est-elle coupable ? Non. Elle était pédiatre, elle s’est soumise aux injonctions de la médecine. » Lire la suite
A l’approche des fêtes, nous entendons nos patients, nos amis, nos collègues se plaindre des fêtes à venir. Il semble régner un climat contrasté entre la tentation – et l’injonction – de la réjouissance, et la survenue d’une certaine souffrance, ou à tout le moins des signes, des mots et des expressions qui s’apparentent à la souffrance. Lire la suite