La honte, entre intime et social – Introduction

Le Café Psy du 07.04.16

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Saint Augustin l’affirmait déjà au 4ème siècle : « Il est honteux d’être sans honte. » La honte est profondément humaine, peu d’entre nous y échappent, et parmi ceux-là, par exemple, les pervers narcissiques. Ce qui les caractérisent ? L’absence de l’autre en tant que sujet vivant et pensant. Or la prise en compte de l’autre, de son regard sur nous, est justement constitutive de la honte. Lire la suite

Qui suis-je ?

 

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Je suis une psychanalyste « intégrative ». Le mot paraît barbare, la pratique ne l’est pas. Il s’agit d’articuler, d' »intégrer », différentes approches pour prendre en compte, tout ensemble, corps, émotions, pensée et inconscient. Et du même coup, sortir des chapelles idéologiques. Question de bon sens, finalement.

La psychanalyse intégrative prend donc des formes bien différentes selon la personnalité du praticien. En ce qui me concerne, je me fonde surtout sur la psychothérapie par la parole, avec une grande attention portée au corps, tout aussi « parlant ». Je m’appuie sur les théories de la psychanalyse (inconscient, transfert…) autant que sur les principes de la psychologie humaniste (l’ « ici et maintenant », la non directivité des entretiens, la relation du corps et des émotions…). Le divan n’est donc pas un passage obligé.

Je me réfère au code déontologique de la SFPI (Société française de psychanalyse intégrative) qui inclut, entre autres, le respect de la personne et de sa liberté de pensée, l’interdit d’abus de pouvoir et d’influence, et la clarté des informations sur la durée, la fréquence et le tarif des séances. Il soumet le praticien à une stricte confidentialité.

J’ai été formée à la NFL, école de « psychanalyse intégrative » qui, comme le nom de cette discipline l’indique, refuse toute approche dogmatique et « intègre » différents courants, comme la bioénergie, la gestalt, l’analyse transactionnelle…

Je suis également formée à la psychogénéalogie, c’est à dire l’étude de l’arbre généalogique pour aborder et traiter des problématiques autant familiales que personnelles. Il s’agit d’un outil puissant, que j’utilise en consultation spécifique, ou que j’intègre au besoin dans une psychothérapie analytique.

Passionnée par Irvin Yalom, Donald Winnicott, Alice Miller, Karl Gustav Jung, Sigmund Freud, et encore quelques autres, je m’applique à ne suivre aucune théorie en particulier pour m’adapter aux besoins uniques de chaque patient, convaincue que, comme l’affirme Yalom, « c’est la relation qui soigne », et non pas les principes qui la sous-tendent.

                                                                                                   
Membre de la SFPI 
Membre de l’APG (Association des professionnels de Généapsy)
                                                                                                   

 

FORMATION 
-NFL (Psychanalyse intégrative)
http://www.nflpsy.fr/accueil1/index.html
-Généapsy (psychogénéalogie)
http://www.geneapsy.com/
-Séminaires psychanalytiques de Paris (Juan David Nasio)
-Université Paris 8 (psychologie)
-Université Lyon 2 (psychologie, cycle FPP) 

 

Ma formation est aussi faite d’un travail analytique personnel approfondi, indispensable à la fonction de psychanalyste. Une expérience intime, aussi capitale que l’apprentissage des concepts théoriques et de la technique.