« Femme / homme, notre identité sexuelle en question » – Verbatim

Le Café Psy du 06.03.14

1da11c140410719835830fa63fa32215

Compte tenu du sujet, nous signalons par un « H » la parole des hommes.

Dans l’enfance

« Je n’ai jamais eu envie d’être un garçon. Je me suis bien plue en tant que petite fille. On me disait souvent que je savais y faire avec mon père. »

« Je me suis construite contre mes quatre frères nés avant moi, en opposition. Je n’avais qu’une idée : échapper à la tribu des mecs !» Lire la suite

« Femme / homme, notre identité sexuelle en question » – Introduction

Le Café Psy du 06.03.14

1da11c140410719835830fa63fa32215

Nous parlons ce soir d’identité sexuelle, c’est à dire de la façon dont nous nous sentons femme ou homme. A ne pas confondre avec la sexualité, hétérosexuelle, homosexuelle, ou bissexuelle. Pour nous, identité sexuelle et sexualité ne sont pas obligatoirement corrélées.

Se savoir « fille » ou « garçon » est une construction qui, bien sûr, s’ancre dans le biologique, mais se modèle aussi à partir des figures parentales et des schémas proposés par la société. Le regard de l’autre, ce qu’on entend dire de son sexe, du féminin et du masculin, les élans qu’on éprouve, la façon dont ils sont reçus… tout cela fonde tout au long de la vie notre sentiment d’appartenance à un genre féminin ou masculin. Lire la suite

« Avoir été un ‘bon bébé’… au risque s’oublier ? – Verbatim

Le Café Psy du 06.02.14

bebe cadumBesoins et attentes des parents

« Y a-t-il un seul enfant au monde qui ne se conforme pas aux besoins des parents pour être aimé et ne pas être abandonné ? »

« S’adapter, est-ce que cela signifie s’adapter au désir conscient ou inconscient des parents ? Une mère peut avoir le sentiment que l’enfant ne répond pas à son désir conscient. Ce n’est pas pour autant qu’il ne répond pas à son besoin inconscient. »

Le Café Psy : « Le bébé n’a pas d’autre choix que celui de s’adapter, mais c’est une question de curseur. Face à des parents qui transmettent trop leurs besoins aux enfants, la psychanalyste Alice Miller développe le concept du « témoin lucide » : un membre de l’entourage – grand-mère, oncle, ami de la famille – qui apporte à l’enfant le regard inconditionnel dont il a besoin. La mère n’est pas l’unique référent de l’enfant. » Lire la suite

Comment ça se passe ?

 

mes-grands-parents-mes-parents-et-moiIl n’est pas indispensable d’avoir déjà constitué un arbre généalogique pour commencer un travail sur le transgénérationnel. Vous venez avec ce que vous savez et, tout aussi important, avec ce que vous ne savez pas. Les défauts de transmission peuvent en dire parfois aussi long qu’une connaissance détaillée de l’histoire familiale. Plus tard, au cours du processus, si vous en avez le désir, vous partirez à la recherche de documents tels que des actes de naissance, de mariage ou de décès, qui vous apprendront beaucoup. Vous ressentirez peut-être le besoin d’aller interroger certains membres de votre famille, des très proches mais aussi des plus lointains dont vous n’imaginez pas encore tout ce qu’ils pourraient avoir à vous révéler. 

La psychogénéalogie vous apprend à poser la bonne question, à la bonne personne, au juste moment. 

Pour remonter le temps et les générations, la psychogénéalogie utilise un certain nombre d’outils, tous destinés à favoriser les prises de conscience :

La parole : vous racontez vos souvenirs d’enfance, présentez les divers personnages de votre famille, vous réfléchissez à haute voix sur les problématiques familiales. La parole vous permet de faire des liens, et de traduire en mots ce qui émerge de votre inconscient au travers de vos dessins, de vos rêves éveillés ou des représentations familiales que vous serez amené à mettre en scène.

Le génosociogramme : C’est l’outil essentiel, le document sur lequel votre travail s’appuie. Il s’agit de l’arbre généalogique de votre famille, enrichi des événements majeurs qui marquent l’histoire de chaque personnage. Idéalement, le génosociogramme contient les dates de naissance, de mariage et de décès ; les prénoms, y compris les 2ème et 3ème ; les grandes étapes de vie : maladies, déménagements, séparations, héritages, et tout évènement marquant (heureux ou tragique).

Le génosociogramme est une sorte de cartographie de vos lignées paternelle et maternelle. Grâce à lui, nous observons les répétitions, les syndromes d’anniversaire, les personnages reliés entre eux avec parfois plusieurs générations de distance…

Cette représentation graphique du corps familial, réalisée lors des premières séances, sert de support tout au long du travail. Il évolue au fur et à mesure de vos découvertes sur votre famille.

Le rêve éveillé : plongé dans un état de profonde relaxation, vous laissez votre imaginaire suivre le chemin que je vous propose. Des images et des scénarios surgissent, qui peuvent vous éclairer sur certains non-dits familiaux enfouis dans votre inconscient, ou poser des images sur vos représentations familiales intérieures.

Le dessin : après un rêve éveillé, je vous propose souvent de mettre en image ce que vous avez visualisé. Peu importe la qualité graphique du dessin, nous entrons dans l’univers du symbolique. Au contraire, moins vous « savez » dessiner, mieux votre inconscient s’exprime. L’analyse de ces dessins permet des prises de conscience importantes.

La « gestalt transgénérationnelle » : vous mettez en scène votre configuration familiale dans l’espace du cabinet, au moyen d’objets ou de figurines. Nous travaillons ensuite sur les images obtenues et la place de chacun.

Les photos : observer les photos de famille dans le cadre du travail transgénérationnel peut vous amener à voir autrement certains personnages et les liens qui les unissent entre eux.

Le photo-langage : vous choisissez parmi des centaines d’images (cartes postales anciennes ou contemporaines, photos, dessins, scènes de films, paysages, personnages historiques ou fictifs, reproductions de tableaux, affiches…) celles qui vous parlent le plus en fonction des thèmes abordés. Ces représentations symboliques deviennent le support de nombreuses prises de conscience.

Ces outils ne sont que quelques exemples du type de travail qui s’effectue lors de séances de psychogénéalogie. Ils peuvent être utilisés, ou pas, en fonction de vos besoins et de votre problématique. Le seul qui soit systématiquement travaillé et approfondi est le génosociogramme.

Déontologie

 

éthique enfantLa Société Française de Psychanalyse Intégrative® (SFPI) est une association qui regroupe des psychanalystes partageant les mêmes convictions sur les plans théorique et clinique. Elle intègre deux grands courants, les psychanalyses et psychothérapies relationnelles (incluant les thérapies émotionnelles, corporelles et existentielles), ainsi que les apports des sciences qui permettent de mieux appréhender la complexité de l’être humain.

Ses principes en sont : reconnaissance de l’inconscient, relation thérapeutique dans le transfert, adaptation de la technique et du cadre selon la personnalité du patient, sa régression et le déroulement du processus thérapeutique.

En tant que membre de la SFPI (adhésion en cours), je me réfère à son code de déontologie qui inclut, entre autres, le respect de la personne et de sa liberté de pensée, interdit l’abus de pouvoir et d’influence, et commande la clarté des informations sur la durée, la fréquence et le tarif des séances. Il soumet le praticien à une stricte confidentialité ainsi qu’à une supervision.

Vous pouvez lire ce code de déontologie dans son intégralité ci-dessous :

1.1 But de la Psychanalyse Intégrative

La Psychanalyse Intégrative a pour but de conduire un processus psychothérapeutique visant à diminuer la souffrance du patient, à rétablir sa santé psychique et à favoriser son autonomie et son épanouissement.

1.2 Principes de la Psychanalyse Intégrative

– Reconnaissance de l’inconscient,

– Travail dans la relation de transfert,

– Techniques adaptées à la personnalité du patient, à sa régression et au déroulement du processus thérapeutique. Le psychanalyste intégratif peut en particulier faire appel à des techniques de travail émotionnel ou psycho-corporel.

1.3 Objectifs du code de déontologie

Le code de déontologie de la Société Française de Psychanalyse Intégrative vise à protéger le patient et sert de :

– Règles de conduite à ses membres

– De référence en cas de plainte

Ces règles s’appliquent à tous les membres : praticiens adhérents, praticiens agréés, didacticiens agréés, membres associés, membres d’honneur.

Ethique

2.1 Un fondement : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

L’éthique du psychanalyste intégratif se réfère aux principes généraux et valeurs de la déclaration universelle des droits de l’homme, particulièrement en termes de dignité, liberté, protection.

2.2 Interdit d’abus de pouvoir et de passage à l’acte

Le psychanalyste intégratif est garant du bon usage de la relation transférentielle. Il s’interdira tout abus de pouvoir et de passage à l’acte vis-à-vis du patient.

2.3 Interdit d’abus d’influence et préservation de la liberté de pensée

Le psychanalyste intégratif n’a pas le droit d’influencer son patient pour le faire adhérer à un système idéologique, à une confession religieuse ou à un parti politique.

Il ne peut exercer sa profession s’il appartient ou est sous la tutelle d’un mouvement susceptible d’entraver sa liberté de pensée ou de pratique.2.4 Responsabilité du psychanalyste intégratif

Vis-à-vis du patient : la responsabilité du psychanalyste intégratif est engagée dès qu’il y a mise en relation occasionnelle ou régulière avec un patient.

Vis-à-vis de ses collègues et partenaires : le psychanalyste intégratif a le souci de développer un travail en réseau avec ses collègues et partenaires, sous réserve de l’autorisation du patient.

Vis-à-vis des traitements médicaux : conscient de la spécificité de la Psychanalyse Intégrative et de celle de la médecine, le psychanalyste intégratif invite son patient à s’entourer des garanties de cette dernière. Il est respectueux des traitements du patient.

2.5 Formation initiale et continue

Le psychanalyste intégratif a lui-même effectué un travail personnel intégrant plusieurs approches psychanalytiques et psychothérapeutiques.

La formation est un élément essentiel à l’exercice professionnel de la Psychanalyse Intégrative et ce, durant toute la durée de la pratique professionnelle. Au terme de son cursus de formation initiale, le psychanalyste intégratif reprendra à son propre compte l’exigence de poursuite de la formation.

2.6 Obligation de supervision

La supervision régulière du psychanalyste intégratif est une garantie du respect des points précédents.

Droits et devoirs du psychanalyste intégratif vis-à-vis des patients

3.1 Respect de la législation

Le psychanalyste intégratif exerce son activité en conformité avec la législation professionnelle en vigueur.

3.2 Liberté d’engagement du psychanalyste

Le psychanalyste intégratif n’est jamais tenu de s’engager dans un travail thérapeutique Avec un patient. S’il ne souhaite ou ne peut pas entreprendre lui–‐même un travail avec un patient, il s’engage à fournir à celui-ci le nom de confrères. Lors des entretiens préliminaires il vérifie si des relations antérieures ou prévisibles avec le patient ou son entourage ne font pas obstacle au travail.

3.3 Liberté d’interruption du travail thérapeutique par le psychanalyste intégratif

Le psychanalyste intégratif se réserve la possibilité d’interrompre le travail thérapeutique si le patient commet un acte qui va à l’encontre du respect de sa personne ou du cadre convenu pour le travail thérapeutique.

Il s’engage à ne pas poursuivre son exercice professionnel si son état physique et /ou psychique est, de manière régulière, gravement atteint. Dans ce cas, il fournira à son patient les coordonnées de confrères qui pourront assurer la continuité du travail.

3.4 Clarté des informations données au patient

Le psychanalyste intégratif donne au patient des informations précises et claires sur :

– La durée et fréquence des séances,

– Les honoraires,

– Le règlement des séances manquées,

– Les conditions d’annulation d’une séance,

– Les conditions d’arrêt du travail thérapeutique,

– L’obligation pour le patient de se rendre aux séances dans son état normal (pas de drogue ni d’alcool par exemple),

– Les règles de non passage à l’acte sexuel ou violent sur les personnes et les biens. S’ensuit un engagement réciproque tenant compte des possibilités et des obligations des deux parties (avec possibilité de changement en cours de travail).

3.5 Méthodes pratiquées

Le psychanalyste intégratif s’engage à ne pratiquer que des méthodes reposant sur des connaissances, une compétence et une expérience suffisante.

Le psychanalyste intégratif ne fera pas état de qualifications qu’il ne possède pas.

3.6 Devoir de réserve durant et après le travail thérapeutique

Le psychanalyste intégratif observera une grande réserve et discrétion pendant toute la durée du travail thérapeutique et après la fin de ce travail dans les relations sociales avec le patient et ses proches.

En cas de travail thérapeutique avec un enfant une vigilance particulière est nécessaire dans les relations avec les parents afin de garder le travail avec l’enfant comme objectif central.

3.7 Secret professionnel

Le psychanalyste intégratif s’engage à préserver l’anonymat du patient, nécessaire à la relation de confiance, et à sauvegarder le caractère intime de la relation transférentielle.

Cette exigence de secret est à maintenir au-delà de la mort du patient comme du psychanalyste. Ce dernier doit notamment prévoir le devenir de ses notes personnelles.

La règle du secret professionnel s’exerce dans le respect de la Loi.

3.8 Contact avec des tiers

Toutefois, dans l’intérêt du patient et avec son consentement, le psychanalyste intégratif peut prendre contact avec un interlocuteur tiers (collègues, médecin traitant, …).

Dans le cas particulier des enfants et des adolescents, les modalités de contact avec un tiers, parents ou tuteurs par exemple, sont à préciser lors des entretiens préliminaires.

3.9 Rapports d’argent

Les rapports d’argent entre le psychanalyste intégratif et le patient sont limités aux honoraires professionnels.

Travail thérapeutique de/en groupe

Les règles applicables aux séances individuelles s’appliquent pour le travail de/en groupe.

Sont étendues à l’ensemble des participants :

– L’interdiction de passage à l’acte sexuel entre les participants et tout acte physique dommageable aux personnes et aux biens,

– L’obligation pour tous les participants (psychanalystes comme patients) de secret quant à l’identité des participants et de discrétion sur le déroulement des séances.

Psychanalyste intégratif en position de formateur/superviseur

Le psychanalyste intégratif respectera le code déontologique dans ses activités professionnelles d’enseignement et de supervision. L’ensemble des règles édictées ci-dessus s’appliquent donc par analogie aux rapports entre formateurs et élèves ou entre superviseurs et supervisés.

 Ainsi le psychanalyste intégratif en position de formateur/superviseur s’engage à ne pas tirer avantage de sa position d’autorité vis-à-vis d’une personne dont il est le formateur/superviseur, en particulier en engageant une relation de nature sexuelle ou financière abusive.

Travaux de recherche, communication et publications

Afin de promouvoir l’évolution scientifique de la Psychanalyse Intégrative, le psychanalyste intégratif collaborera, dans la mesure du possible, à des travaux de recherche entrepris dans ce sens.

Les mêmes principes déontologiques que précédemment s’appliquent dans ce cadre, les intérêts du patient restant toujours prioritaires.

6.1 Mesure des répercussions sur le patient

Avant toute publication ou communication il est indispensable que le psychanalyste intégratif mesure les répercussions sur le patient lui-même d’une communication écrite ou orale le concernant.

6.2 Autorisation du patient

Le psychanalyste intégratif demandera l’autorisation du patient avant toute communication ou publication le concernant.

Si le patient fait la demande expresse que son matériel ne soit ni utilisé ni publié, cette demande sera respectée.

6.3 Respect de l’anonymat

Le psychanalyste intégratif respectera impérativement l’anonymat du patient et s’exprimera avec une extrême prudence pour éviter tout risque de reconnaissance par autrui.

6.4 Position de réserve

Le psychanalyste intégratif n’utilisera pas ses patients à des fins médiatiques.

Toute communication ou publication sera faite dans une position de réserve et de décence sur la personnalité du patient, la nature des soins et les résultats escomptés de la thérapie.

Le psychanalyste intégratif n’utilisera pas sa position de membre de la Société Française de Psychanalyse Intégrative à des fins abusives ou susceptibles de nuire à celle-ci.

Infraction au code de déontologie

 7.1 Rôle de la commission de déontologie

La commission de déontologie a, en matière de déontologie, un rôle :

– D’information,

– De prévention,

– De conseil,

– D’examen des requêtes.

 7.2 Manquement aux règles déontologiques

Sur demande de l’intéressé, plainte interne ou externe, la commission de déontologie est à la disposition du psychanalyste intégratif ou du plaignant pour examiner cette plainte.