« Le plaisir de haïr » – Introduction

Le Café Psy du 03.04.14

plaisir hairCe soir, nous vous proposons d’aborder la part de plaisir que peut contenir la haine. Mais avant d’aborder le plaisir, définissons déjà ce qu’est la haine.

Elle se distingue des autres sentiments négatifs par son désir de destruction de l’autre. Elle supprime le droit à vivre. Haïr, c’est tuer virtuellement. « Haïr, c’est assassiner sans relâche » écrit le philosophe José Ortega y Gasset.

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« Femme / homme, notre identité sexuelle en question » – Verbatim

Le Café Psy du 06.03.14

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Compte tenu du sujet, nous signalons par un « H » la parole des hommes.

Dans l’enfance

« Je n’ai jamais eu envie d’être un garçon. Je me suis bien plue en tant que petite fille. On me disait souvent que je savais y faire avec mon père. »

« Je me suis construite contre mes quatre frères nés avant moi, en opposition. Je n’avais qu’une idée : échapper à la tribu des mecs !» Lire la suite

« Avoir été un ‘bon bébé’… au risque s’oublier ? – Verbatim

Le Café Psy du 06.02.14

bebe cadumBesoins et attentes des parents

« Y a-t-il un seul enfant au monde qui ne se conforme pas aux besoins des parents pour être aimé et ne pas être abandonné ? »

« S’adapter, est-ce que cela signifie s’adapter au désir conscient ou inconscient des parents ? Une mère peut avoir le sentiment que l’enfant ne répond pas à son désir conscient. Ce n’est pas pour autant qu’il ne répond pas à son besoin inconscient. »

Le Café Psy : « Le bébé n’a pas d’autre choix que celui de s’adapter, mais c’est une question de curseur. Face à des parents qui transmettent trop leurs besoins aux enfants, la psychanalyste Alice Miller développe le concept du « témoin lucide » : un membre de l’entourage – grand-mère, oncle, ami de la famille – qui apporte à l’enfant le regard inconditionnel dont il a besoin. La mère n’est pas l’unique référent de l’enfant. » Lire la suite

« L’angoisse de la ‘bonne mère’, ou la quête d’une impossible perfection ? – Verbatim

Le Café Psy du 09.01.14

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Compte tenu du sujet, il nous a semblé important de préciser par un « H » lorsque c’est un homme qui prend la parole.

Qu’est-ce qu’une « bonne mère » ?

« Le premier critère pour être une bonne mère, c’est de savoir ce qui est bon pour l’enfant. »

« J’ai 46 ans, je ne suis pas mère. J’ai avorté trois fois. Je me suis dit que j’aurais été une mauvaise mère, je ne m’en suis sentie capable qu’à 40 ans, trop tard. »

H : « On parle toujours de la mère nourricière. Dans les années 60, les médecins professaient qu’il ne fallait pas trop nourrir les bébés. Ma mère m’a raconté que, petit, je hurlais tout le temps. Je crois que j’étais simplement affamé. Historiquement, nous sommes la seule génération d’enfants affamés. Ma mère est-elle coupable ? Non. Elle était pédiatre, elle s’est soumise aux injonctions de la médecine. » Lire la suite

Prochain Café Psy le jeudi 9 janvier

L’ANGOISSE DE LA « BONNE MÈRE »,

OU LA QUÊTE D’UNE IMPOSSIBLE PERFECTION ? 

 

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« Serai-je une ‘bonne mère’ ? » Doutes, peur, inquiétude… dès l’annonce d’une grossesse, la joie se teinte d’un nuage d’anxiété, pouvant aller jusqu’à l’angoisse. Une ombre qui étreint les mères tout au long de la gestation puis, au fil des jours, au côté de leur enfant. Lire la suite

« Fêtes de famille : réjouissance ou souffrance ? » – Introduction

Le Café Psy du 05.12.14 

Jeudi dernier a eu lieu le lancement du Café Psy. Voici la présentation du premier thème, autour duquel les échanges ont été riches, sincères et de qualité.

Norman-Rockwell-Thanksgiving-thanksgiving-2927689-375-479A l’approche des fêtes, nous entendons nos patients, nos amis, nos collègues se plaindre des fêtes à venir. Il semble régner un climat contrasté entre la tentation – et l’injonction – de la réjouissance, et la survenue d’une certaine souffrance, ou à tout le moins des signes, des mots et des expressions qui s’apparentent à la souffrance. Lire la suite

Qu’est-ce que la psychogénéalogie ?

 

Family-Tree-Norman-Rockwell-1959-Stockbridge-Ma-The-Norman-Rockwell-Museum-600x666La psychogénéalogie propose de donner sens à notre histoire personnelle à partir de l’arbre généalogique et de l’histoire familiale.

Elle décrypte les noeuds qui nous étreignent, les conduites et évènements répétitifs qui nous gâchent la vie, le système de valeurs qui nous fonde et qui, parfois, nous enferme.

Nous ne sommes pas seulement l’enfant d’un père et d’une mère, mais le descendant de générations d’êtres humains dont les histoires, les traumatismes, les secrets, ou les trop belles légendes, se perpétuent au fil du temps. Nous héritons d’un système de croyances et de comportements qui déterminent de nombreux aspects de notre existence (choix d’un métier, d’un conjoint…).

Le travail sur l’arbre 
permet d’identifier les transmissions inconscientes, les scénarios qui se rejouent, les loyautés familiales, la place qui nous a été assignée, ou encore les projections dont nous faisons l’objet.

La psychogénéalogie nous fait comprendre les liens subtils qui unissent nos ancêtres entre eux, parfois à des générations de distance. Elle facilite des prises de conscience qui nous font regarder différemment les processus de transmission qui influencent nos vies actuelles.

La quête des origines est une quête de soi-même. Faire parler la mémoire des ancêtres peut apporter de précieux éléments de réponse aux questions fondamentales que nous nous posons.

Qu’est-ce qu’une psychothérapie ?

« Nous sommes des êtres de parole » Françoise Dolto

 

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Comment ça se passe ? Dès le premier entretien, nous définissons ensemble la fréquence, le tarif, et le cadre thérapeutique de nos rencontres, ainsi que la nature de notre engagement mutuel et les modalités d’arrêt de la thérapie. Il s’agit d’une sorte de contrat qui vous permettra de vous livrer en confiance, car il définit le champ des possibles et pose les limites. Un peu comme les repères que donnent les parents aux enfants qui, grâce à cela, peuvent faire leurs expériences en se sentant en sécurité.

Lors de nos entretiens, en face à face, je vous invite à parler de vous, sans vous censurer, à dire ce qui vient spontanément, vos problèmes, vos ressentis, vos rêves, vos émotions, vos questionnements. Je vous écoute, observe les silences, les répétitions, votre langage corporel, la façon dont vous évitez certaines choses, dont vous vous focalisez sur d’autres… C’est en prenant conscience de ces différentes manifestations, vos paroles conscientes autant que ce qui vous échappe, que petit à petit vous avancez dans l’identification de votre monde intérieur, de vos souffrances et de vos désirs véritables. Ce travail commun vous amènera à une meilleure conscience de vous et vous permettra de réorganiser votre vie en fonction de vos priorités intimes.

Ce que je ne fais pas. Je ne vous juge pas, je ne vous donne pas de conseils, je ne dirige pas votre vie ni votre mode de pensée. Je ne vous influence pas dans vos choix. Vos décisions restent les vôtres. Quelles qu’elles soient, dans la limite de la loi, de votre sécurité et de celles des autres, je reste à vos côtés.