Envie, désir ou jalousie ? – Introduction

blanche neigeRemontons à Diogène dans son tonneau. Voici ce qu’il nous dit : « L’envie, c’est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons ; la jalousie, celle de le voir posséder ce que nous possédons. ». Autant dire que ces trois sentiments, désir, envie et jalousie, sont à la fois intimement liés et beaucoup plus distincts qu’il n’y paraît. Lire la suite

« Avoir été un ‘bon bébé’… au risque s’oublier ? – Verbatim

Le Café Psy du 06.02.14

bebe cadumBesoins et attentes des parents

« Y a-t-il un seul enfant au monde qui ne se conforme pas aux besoins des parents pour être aimé et ne pas être abandonné ? »

« S’adapter, est-ce que cela signifie s’adapter au désir conscient ou inconscient des parents ? Une mère peut avoir le sentiment que l’enfant ne répond pas à son désir conscient. Ce n’est pas pour autant qu’il ne répond pas à son besoin inconscient. »

Le Café Psy : « Le bébé n’a pas d’autre choix que celui de s’adapter, mais c’est une question de curseur. Face à des parents qui transmettent trop leurs besoins aux enfants, la psychanalyste Alice Miller développe le concept du « témoin lucide » : un membre de l’entourage – grand-mère, oncle, ami de la famille – qui apporte à l’enfant le regard inconditionnel dont il a besoin. La mère n’est pas l’unique référent de l’enfant. » Lire la suite

« L’angoisse de la ‘bonne mère’, ou la quête d’une impossible perfection ? – Verbatim

Le Café Psy du 09.01.14

gklimtmaternite recadré

Compte tenu du sujet, il nous a semblé important de préciser par un « H » lorsque c’est un homme qui prend la parole.

Qu’est-ce qu’une « bonne mère » ?

« Le premier critère pour être une bonne mère, c’est de savoir ce qui est bon pour l’enfant. »

« J’ai 46 ans, je ne suis pas mère. J’ai avorté trois fois. Je me suis dit que j’aurais été une mauvaise mère, je ne m’en suis sentie capable qu’à 40 ans, trop tard. »

H : « On parle toujours de la mère nourricière. Dans les années 60, les médecins professaient qu’il ne fallait pas trop nourrir les bébés. Ma mère m’a raconté que, petit, je hurlais tout le temps. Je crois que j’étais simplement affamé. Historiquement, nous sommes la seule génération d’enfants affamés. Ma mère est-elle coupable ? Non. Elle était pédiatre, elle s’est soumise aux injonctions de la médecine. » Lire la suite

Comment ça se passe ?

 

mes-grands-parents-mes-parents-et-moiIl n’est pas indispensable d’avoir déjà constitué un arbre généalogique pour commencer un travail sur le transgénérationnel. Vous venez avec ce que vous savez et, tout aussi important, avec ce que vous ne savez pas. Les défauts de transmission peuvent en dire parfois aussi long qu’une connaissance détaillée de l’histoire familiale. Plus tard, au cours du processus, si vous en avez le désir, vous partirez à la recherche de documents tels que des actes de naissance, de mariage ou de décès, qui vous apprendront beaucoup. Vous ressentirez peut-être le besoin d’aller interroger certains membres de votre famille, des très proches mais aussi des plus lointains dont vous n’imaginez pas encore tout ce qu’ils pourraient avoir à vous révéler. 

La psychogénéalogie vous apprend à poser la bonne question, à la bonne personne, au juste moment. 

Pour remonter le temps et les générations, la psychogénéalogie utilise un certain nombre d’outils, tous destinés à favoriser les prises de conscience :

La parole : vous racontez vos souvenirs d’enfance, présentez les divers personnages de votre famille, vous réfléchissez à haute voix sur les problématiques familiales. La parole vous permet de faire des liens, et de traduire en mots ce qui émerge de votre inconscient au travers de vos dessins, de vos rêves éveillés ou des représentations familiales que vous serez amené à mettre en scène.

Le génosociogramme : C’est l’outil essentiel, le document sur lequel votre travail s’appuie. Il s’agit de l’arbre généalogique de votre famille, enrichi des événements majeurs qui marquent l’histoire de chaque personnage. Idéalement, le génosociogramme contient les dates de naissance, de mariage et de décès ; les prénoms, y compris les 2ème et 3ème ; les grandes étapes de vie : maladies, déménagements, séparations, héritages, et tout évènement marquant (heureux ou tragique).

Le génosociogramme est une sorte de cartographie de vos lignées paternelle et maternelle. Grâce à lui, nous observons les répétitions, les syndromes d’anniversaire, les personnages reliés entre eux avec parfois plusieurs générations de distance…

Cette représentation graphique du corps familial, réalisée lors des premières séances, sert de support tout au long du travail. Il évolue au fur et à mesure de vos découvertes sur votre famille.

Le rêve éveillé : plongé dans un état de profonde relaxation, vous laissez votre imaginaire suivre le chemin que je vous propose. Des images et des scénarios surgissent, qui peuvent vous éclairer sur certains non-dits familiaux enfouis dans votre inconscient, ou poser des images sur vos représentations familiales intérieures.

Le dessin : après un rêve éveillé, je vous propose souvent de mettre en image ce que vous avez visualisé. Peu importe la qualité graphique du dessin, nous entrons dans l’univers du symbolique. Au contraire, moins vous « savez » dessiner, mieux votre inconscient s’exprime. L’analyse de ces dessins permet des prises de conscience importantes.

La « gestalt transgénérationnelle » : vous mettez en scène votre configuration familiale dans l’espace du cabinet, au moyen d’objets ou de figurines. Nous travaillons ensuite sur les images obtenues et la place de chacun.

Les photos : observer les photos de famille dans le cadre du travail transgénérationnel peut vous amener à voir autrement certains personnages et les liens qui les unissent entre eux.

Le photo-langage : vous choisissez parmi des centaines d’images (cartes postales anciennes ou contemporaines, photos, dessins, scènes de films, paysages, personnages historiques ou fictifs, reproductions de tableaux, affiches…) celles qui vous parlent le plus en fonction des thèmes abordés. Ces représentations symboliques deviennent le support de nombreuses prises de conscience.

Ces outils ne sont que quelques exemples du type de travail qui s’effectue lors de séances de psychogénéalogie. Ils peuvent être utilisés, ou pas, en fonction de vos besoins et de votre problématique. Le seul qui soit systématiquement travaillé et approfondi est le génosociogramme.